Tag Archives: brochure

[Publication] Ne nous laissons pas mourir d’impatience, détruisons ce qui nous détruit !

Cliquez ici ou sur l’image pour télécharger le pdf

Loin des soupirs citoyens et des démobilisations cérébrales de la gauche, alors que l’Etat (d’urgence ou non) cherche à dissuader les révoltés the hard way, pendant que certains réclament la justice pour machin et la vérité sur trucmuche, alors que d’autres préfèrent encore œuvrer au synergisme de la convergence-des-luttes afin d’assurer la convergence-des-gauches, pendant que les plus ambitieux réfléchissent déjà à la capitalisation de leur pseudo influence sur le dit « mouvement contre la loi travail », il y en aura pour les vingtenaires comme pour les autres, chacun son cercueil organisationnel, pendant que des politiciens radicaux s’astiquent en se regardant se regarder (…et son monde), alors que des réacs de tout poil veulent réinstaurer la race comme grille d’analyse du monde, alors que d’autres nous expliquent d’assemblées en assemblées qu’il ne faut rien faire et attendre notre heure sur leurs horloges cassées, que ce n’est pas le moment, d’autres encore nous bassinent de leurs exhortations à l’action pour finir par de piteux blocages symboliques d’une heure ou par le #retweet contre ce monde et son monde (…et son monde), alors que le déploiement contre-insurrectionnel de l’Etat se développe dans tous ses volets, législatifs, judiciaires, policiers, économiques et psychologiques,
Les révoltés ne palabrent plus…
Continue reading [Publication] Ne nous laissons pas mourir d’impatience, détruisons ce qui nous détruit !

CONTRE LE TRAVAIL ET SES APÔTRES

contreletravail-12p-A5

Dans ce renforcement somme toute récent du culte populaire du travail, de nombreuses charognes politiques ont une bonne part de responsabilité, syndicats, partis et organisations dites « radicales » en tête. Car l’ouvriérisme n’est pas pour rien dans la démocratisation de ce culte : les batailles pour le droit au travail (ça résonne comme un échos à la vieille rengaine « Mais il y a des gens qui sont morts pour que tu aies le droit de vote ! ») ont commencé avec la constitution de ce qui s’appelle encore aujourd’hui le Mouvement Social, lui-même ayant pris part à l’enterrement des mouvements insurrectionnels caractérisés par le cassage en règle de machines et d’usines. Aussi, après la “mort” de l’exploité révolté, surgit une autre « figure », avec la bonne imagerie du prolo musclé, qui sue courbé sur sa machine, plein de ténacité face à l’adversité et la douleur, les parades d’ouvriers pour le premier mai avec force banderoles « sauvez nos emplois et nos salaires », « sauvez notre profession », « l’industrie automobile doit survivre », ou encore « pour la défense de la métallurgie en Lorraine », « 3000 euros par mois dès maintenant c’est possible ! » et autres hymnes bien puants incitant à être fier de sa condition. Une imagerie où la faucille ne sert plus à égorger le contre-maître, ni le marteau à défoncer le métier à tisser, mais à représenter le travail dans toute sa splendeur.

Télécharger contreletravail-12p-A5.pdf.

Lire le texte en ligne.

[Publication] Nous n’avons rien à défendre

Cliquez ici ou sur l’image pour télécharger le pdf

Reçu le 3 avril :

Ni des loi supposées nous garantir, ni un quelconque travail supposé nous permettre de nous « réaliser ». Le travail n’est rien d’autre qu’exploitation, fatigue, ennui, humiliation. Toute loi n’est que l’expression de la domination de certaines couches sociales sur d’autres, qui constituent la majorité de la population. Nos fameux « droits » ne sont que le paravent du marchandage entre notre docilité et l’expropriation de nos vies.
Continue reading [Publication] Nous n’avons rien à défendre

Sous la menace – Notes sur quelques évolutions répressives sur le terrain de la guerre sociale

Face à l’évolution de la domination, les auteurs de gauche s’indignent. Une dérive totalitaire. L’élimination de la sphère privée. La suspension des droits fondamentaux. L’état d’exception. Si à la fin du 19ème siècle, les lois instaurées en France pour réprimer le mouvement anarchiste sont communément connues sous l’appellation « lois scélérates », cela implique bel et bien qu’il y existerait des lois qui ne seraient pas « scélérates ». La plupart des anarchistes de l’époque ont adopté cette dénomination, même si dans leurs cœurs et dans leurs esprits, ils ont toujours cru que, pour le dire avec Albert Libertad, «  toutes les lois sont scélérates ». Mais quand l’État serre les vis, il est facile de se réchauffer avec un sentiment de nostalgie pourtant bien déplacé.

Télécharger le texte en cliquant ici.

 

Nos «révolutionnaires» sont des gens pieux – Cassandre

De la complaisance envers la religion et les théories de la race dans les milieux radicaux

3

L’opposition à l’entrisme de l’islam et à la diffusion de la théorie de la race dans les milieux « radicaux » est loin d’être une bataille terminée. Elle est une bataille fondamentale parce que la complaisance avec les autorités religieuses, de toute religion, ainsi que la porte ouverte au racisme avec l’acception de la théorie de la division de l’humanité en races risquent non seulement d’approfondir cette confusion consternante propre aux dits milieux, mais pire, de les pourrir définitivement jusqu’à les éloigner à jamais de toute visée révolutionnaire ou même simplement émancipatrice. Les démagogues « radicaux » qui veulent utiliser des réflexes identitaires crasseux pourraient bien finir par être manipulés à leur tour par des politiciens bien plus aguerris qu’eux.

Sommaire :

  • Avant-propos
  • Nos « révolutionnaires » sont des gens pieux
  • Les fantômes de la déconstruction
  • Quelques considérations sur la récente mode racialiste (et la Marche de la dignité et contre le racisme)

Les textes « Nos ’révolutionnaires’ sont des gens pieux » et « Les fantômes de la déconstruction », datés respectivement de mai et juillet 2015, sont déjà parus dans le deuxième numéro de la revue anarchiste apériodique Des Ruines, dans le dossier : « Old-school ou post-modernes, les gauchistes nous emmerdent ».
Les « Quelques considérations sur la récente mode racialiste (et la Marche de la dignité et contre le racisme) » ont été écrites comme contribution au débat « Ni racisme, ni racialisme, ni races : Sur la récupération du racisme par la gauche (et vice-versa) », qui a eu lieu à la Bibliothèque anarchiste La Discordia, à Paris, le 25 novembre 2015. Vous le trouverez ici dans une version revue et corrigée, avec les deux autres textes, à l’occasion d’une autre discussion publique le mardi 26 janvier 2016 à 19h : « Islamophobie : du racket conceptuel au racket politique ».

Télécharger Cassandre-60p-A5-NB.pdf.

Ravages Editions

[Brochure] Vuur voor de maxi-gevangenis !

Aan het einde van 2012 begon een strijd tegen de bouw van een maxi-gevangenis in Brussel. Deze strijd is nog altijd aan de gang.

In deze brochure brengen we talrijke sporen van agitatie, pamfletten, analyses,
acties bijeen, de mozaïek van deze veelzijdige strijd, maar zonder enige pretentie op volledigheid. Want woorden en papier zullen nooit alle handelen, alle dromen en alle verlangens van een strijd kunnen weergeven. Woorden en papier dienen om
een opening te maken, het is een uitgestrekte hand naar mogelijke medeplichtigen en rebellen, waar ze zich ook mogen bevinden.

76 p. – december 2015
Schrijf ons op cavale[at]riseup.net om exemplaren te bestellen.

Klik op de afbeelding om de brochure in PDF te downloaden.

JPEG - 212.3 ko
http://www.lacavale.be/

Faut-il conqué­rir les syndicats ou les détruire ?

Sans-titre-1

« Les or­ga­ni­sa­ti­ons syn­di­ca­les qui avai­ent à leur tête des so­cia­lis­tes d’extrême gau­che, des an­ar­chis­tes, des syn­di­ca­lis­tes révo­lu­ti­onn­ai­res ne fu­rent pas moins que les au­tres des or­ga­nes qui s’opposèrent à la mar­che de la révo­lu­ti­on, qui la ramenèrent dans les li­mi­tes de l’éco­no­mi­que, qui pro­vo­quèrent l’of­fen­si­ve réac­tionn­ai­re et la défaite du proléta­ri­at.
Continue reading Faut-il conqué­rir les syndicats ou les détruire ?