En la noche del 9 de octubre pisó nuevamente la calle nuestro hermano y compañero Braulio Durán, después de haber pasado los últimos tres años y quince días encerrado en el CERESO de la ciudad de León, sentenciado por el delito de daños dolosos por incendio. A las puertas del penal lo esperaba su familia y algunxs compañerxs solidarios quienes lo recibieron entre abrazos y sonrisas.

El compañero manda estas breves palabras:

Saludos!

Quisiera aprovechar este espacio para expresar mi total agradecimiento a cada individuo que sin condición alguna me extendió su apoyo en todo momento. Me encantaría tanto decir un millón de cosas para intentar explicar mi sentir pero lo único que en este momento hay es esto…en otro momento intentaré escribir algo más extenso y profundo sobre esa dolorosa experiencia, pero hoy en mi mente y corazón hay muchas emociones y pensamientos así que me tomaré un tiempo para acomodar todo eso y espero pronto comunicar algo.

Solo quiero decir dos cosas:

A los compañeros y compañeras, a todos los colectivos e individualidades nuevamente les digo muchas gracias por todo,recuerden que la misión es no declinar.

Y a ti que quisiste doblegarme con tus presiones, descaros y encierro, quiero que sepas que no has podido conmigo, y que a pesar de que llegaste a lastimarme y a lxs mixs sigo en guerra.

Quiero que sepas que nada termina aquí Me pagarás cada lagrima derramada, me pagaras el dolor de mis cercanxs; no olvides que en cualquier momento y lugar seguimxs anonimxs,quisiste ridiculizarme pero yo veo mas que eso. Recuerda que día con día muchxs individuos seguimxs luchando por tu total destrucción Aquí y en cualquier alambrada existe odio contra tu maldita represión contra tu maldita dominación y tu maldito capital. Quiero que sepas que tu doctrina a la que me quisiste obligar la escupo y la rechazo y aunque para algunos podamos ser un insecto sabes que somos un dolor.

Recuerda esto

¡no estamxs todxs, faltan lxs presxs¡

¡viva la anarquia!

¡Viva la libertad!

Y continuaré intentando tragarme todos y cada uno de los muros que me rodean antes de que ellos me traguen a mi.

Sinceramente

Braulio Durán

anarquista vegan straight edge

¡Por la destrucción de la civilización y su Estado-Capital!

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Mexique : Braulio Durán libre

La nuit du 9 octobre notre frère et compagnon Braulio Durán est sorti de prison après avoir passé les trois dernières années et quinze jours enfermé dans le CERESO de la ville de León, accusé de dommages aggravé par incendie. Aux  portes de la prison l’attendaient sa famille et quelques compagnon-ne-s solidaires qui l’ont accueilli au milieu d’accolades et de sourires. Le compagnon envoie ces quelques mots :

Salut !

je voudrais profiter de cet espace pour exprimer ma reconnaissance à chaque individu qui sans condition m’a exprimé son soutien total à chaque instant. J’aimerais dire un million de choses pour essayer d’expliquer ce que je ressens mais la seule chose qui me vient dans ce moment c’est ça … j’essaierai à un autre moment d’écrire quelque chose de plus complet et profond sur cette douloureuse expérience, mais aujourd’hui dans ma tête et mon cœur il y a beaucoup d’émotions et de pensées, alors je vais prendre plus tard du temps pour mettre tout ça en ordre et j’espère bientôt transmettre quelque chose.

Je ne veux dire que deux choses :

Aux compagnon-ne-s, à tous les collectifs et individus je leur redis merci beaucoup pour tout, souvenez-vous que le but c’est de ne rien lâcher.

Et à toi, qui a voulu me faire fléchir par ta pression, ton cynisme et enfermement, je veux que tu saches que ça n’a pas marché avec moi, et même si tu as réussi à nous faire du mal, à moi et les miens, je suis toujours en guerre.

Je veux que tu saches que rien ne s’arrête là. Tu vas me payer chaque larme versée, tu vas me payer la douleur de mes proches; n’oublies pas qu’à chaque moment et dans chaque endroit nous restons anonymes, tu as voulu me ridiculiser mais ça ne me touche pas. Souviens-toi que chaque jour de nombreux individus continuent de lutter pour ta destruction totale. Ici et derrière chaque grillage il y a de la haine contre ta maudite répression, contre ta maudite domination et ton foutu capital. Je veux que tu saches que je crache à la gueule de ta doctrine que tu as voulu m’imposer, et je la rejette et même si pour certains nous ne sommes que des insectes tu sais que nous sommes une douleur.

Mets-toi ça dans la tête

Nous ne sommes pas tous là, il manque les prisonniers !

Vive l’anarchie !
Vive la liberté !
Je continuerai d’essayer d’engloutir chacun des murs qui m’entourent avant qu’ils ne m’engloutissent.

Sincèrement,

Braulio Durán
anarchiste vegan straight edge

Pour la destruction de la civilisation et son État-Capital !

source

Mexique : Braulio Durán libre