BESANCON (France) – Le cortège anarchiste de la manif du 1er mai a rassemblé un peu plus de 50 personnes, qui ont manifesté derrière la banderole « Ni Dieu Ni Mai(t)re Vive la commune ». Le cortège a arpenté les rues du centre-ville aux cris de « A bas l’Etat, les flics et les patrons », « Ni Etat ni patron autogestion », « Derrière le fascisme se cache le capital, la lutte anarchiste est internationale » …
Sur le parcours, des fascistes de l’UPR étaient présents pour diffuser leurs tracts, mais ont rapidement déchanté lorsque le cortège anarchiste les a aperçu : le vieux croûton s’est fait chourer et détruire ses tracts, après avoir reçu quelques coups pour lui signifier de dégager.
Au cours de la manif, une petite action a eu lieu contre la banque BNP Paribas place Granvelle, dont le groupe fait du profit avec l’enfermement en Belgique. Tandis qu’une banderole a été accrochée sur les grilles de la façade et qu’une centaine de tracts ont été distribués, au même moment ont retentit à plusieurs reprises quelques slogans contre la prison tels que « les prisons en feu les matons au milieu », « Pierre par pierre, mur par mur, nous détruirons toutes les prisons« .
Voici le tract qui a été distribué :
Les prisons en feu, les collabos au milieu
Le groupe BNP Paribas/Fortis, connu il y a quelques temps pour balancer les sans-papiers aux flics, a dernièrement pris part au financement de nouvelles prisons en Belgique, notamment la gigantesque taule à Haren (Bruxelles), d’une capacité de plus de 1200 places.
Ces treize nouvelles prisons, vantées par ses promoteurs économiques et politiques comme « humaines », rentrent dans la logique du pouvoir d’enfermer toujours plus de pauvres et d’indésirables. Ces nouvelles prisons sont en ralité construites pour isoler encore plus les prisonniers, réduisant au maximum les contacts entre eux et donc faciliter le travail des geôliers.
Avec des cellules où aucune communication est possible, des caméras de surveillance partout, par un règlement encore plus stricte, le pouvoir tente d’étouffer toute tentative de révolte à l’intérieur de ces lieux d’enfermement.
A l’extérieur, des personnes s’attaquent à ceux qui les dessinent (Assar, Arch & Teco…), les construisent (Eiffage, Denys), les financent (BNP Paribas, Belfius Banque, KBC Banque…) et les entretiennent (Dalkia, Sodexo, Cegelec). A noter que plusieurs de ces sociétés travaillent en France. Par des tracts, affiches, banderoles, occupations, destructions et incendies, il ‘agit de lutter directement contre toutes ces entreprises qui collaborent de près ou de loin à ce monde carcéral.
A tous ceux qui se font du fric avec l’enfermement, vos nuits ne seront plus tranquille !
Feu à toutes les prisons !
Plus d’infos sur la lutte menée contre les prisons et leur monde : www.lacavale.be