Courant 2015, une nouvelle prison est sensée ouvrir dans le quartier de Briffaut à Valence. Avec deux maisons d’arrêt et un quartier maison centrale, cette horreur enfermerait 456 personnes, presque 3 fois plus que la maison d’arrêt actuelle.
Si les anciennes prisons sont généralement surpeuplées, insalubres et immondes, être enfermé dans les établissements pénitentiaires modernes n’est pas mieux. De nombreux prisonniers ont raconté l’enfer de l’isolement, sensoriel et humain, et du contrôle permanent qui rend fou dans les nouvelles prisons.
Pour contrer la surpopulation, il ne faut pas construire de nouvelles prisons mais vider celles qui existent déjà.
Aujourd’hui, de plus en plus de faits peuvent amener en prison, et les peines sont toujours plus longues.
Les aménagements de peine (contrôles judiciaires en tous genres, TIG, “soins” obligatoires, amendes et autres obligations durant des années) dont on nous rabat les oreilles, ne sont que des peines supplémentaires qui s’ajoutent aux instruments de répression et de punition que la justice possède déjà. Tout ca pour enfermer et soumettre toujours plus, car la justice fonctionne avec le système de la carotte et du bâton.
Dehors aussi le monde ressemble à une prison. Caméras, flics et contrôleurs en tout genres (CAF, pole emploi, etc), veulent soumettre la majorité à la loi du fric : travaille, consomme.
L’enfermement est un business qui rapporte gros : 70 millions d’euros à SPIE Batignolles pour la construction de la nouvelle prison à Valence. D’autres groupes comme GDF suez, Eiffage, Bouygues, Sodexo, font leur beurre en construisant des cages.
Il y a 1000 manières, et 1000 raisons de s’opposer à une autorité qui enferme. Régulièrement des prisonniers se révoltent. Dehors, les structures de l’enfermement peuvent aussi être attaquées.
Pour vivre libres, sans chef ( ni petits ni grands…), sans flics et sans fric… contre toutes les cages et les enfermements.
[Tract trouvé sur Le Laboratoire Anarchiste.]