Hace 4 años, una madrugada de un 8 de diciembre, el espanto se apoderó de los korazones libres ke kaminan por el mundo luchando por la destruxión total de las jaulas y prisiones ke encierran a pobres y rebeldes del mundo entero.
La rabia se volvió inkontrolable y un movimiento espontáneo se generó por todos los rinkones del país… Por vez primera se visibilizaba el dolor hecho muerte… muerte masiva de 81 personas presas, encerradas en las kárceles de la democracia, encerradas por una sociedad de klases ke afirma su poder en la explotación, el sometimiento y la represión… Poko a poko, en un poko más de dos semanas, en los diferentes penales del país se fueron gestando movimientos masivos de protesta y rechazo a la indolencia kómplice del Estado y sus sikarios guardianes de gendarmería… Kon el tiempo, akellos movimientos se fueron diluyendo, pero el dolor de la pérdida y la atrocidad de la masakre kedó tatuada en la memoria de lucha y Resistencia Subversiva de kienes vivimos la prisión komo resultado de nuestra decisión de kombatir la normalidad kapitalista, su paz social, su sociedad karcelaria…
Hoy, después del pronunciamiento de impunidad y de inmunidad ke hizo la justicia del poder para los karceleros responsables directos de tan triste masakre, sólo nos keda el kamino autónomo de konciencia y axión antikarcelaria ke va konstruyendo la kapacidad de autodefendernos de la kontinuas agresiones, represiones y torturas vividas al interior de las prisiones naturalizadas komo práktikas normales; kuando en verdad son la manifestación del abuso y el kastigo ke se sostiene kon el silencio y la indiferencia masiva.
En estas breves pero sentidas palabras, keremos expresar nuestra solidaridad directa kon todas las familias ke han perdido a sus seres keridos en prisión por responsabilidad directa de karceleros y jueces… Keremos saludar kon todos nuestros respetos a kienes se organizan y luchan kontra el presente y se rebelan kontra toda forma de autoridad…
Porke la lucha contra la prisión es akí y ahora
Porke no hay kárcel ni kastigo kapaz de akabar kon práktikas e ideas de Rebeldía y Subversión
¡¡ Porke ninguna kadena será perpetua y ninguna kárcel de alta seguridad !!
MIENTRAS EXISTA MISERIA HABRÁ REBELIÓN !!
Presos de la guerra social: A LA KALLE !!
Freddy Fuentevilla, prisionero subversivo
Carlos Gutiérrez Quiduleo, prisionero subversivo mapuche
Marcelo Villarroel S., prisionero libertario
Juan Aliste Vega, prisionero subversivo
CAS/Stgo-Chile
Dgo. 7. Dic. 2014
http://es.contrainfo.espiv.net/2014/12/07/chile-komunikado-sakado-por-los-kompaneros-del-kaso-sekurity-en-solidaridad-kon-la-aktividad-de-konmemoracion-de-los-81/
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Chili : Communiqué des compagnons du Caso Security en mémoire des 81 de San Miguel
– Il y a 4 ans, le matin d’un 8 décembre*, la frayeur s’est emparée des coeurs libres qui marchent de par le monde et qui luttent pour la destruction totale des geôles et des prisons qui enferment les pauvres et les rebelles du monde entier.
– La rage est devenue incontrôlable et un mouvement spontané émerge dans tous les coins du pays… Pour la première fois se visibilise la douleur faite mort… mort massive de 81 personnes prisonnières, enfermées dans les prisons de la démocratie, enfermées par une société de classes qui affirme son pouvoir dans l’exploitation, la soumission et la répression… Peu à peu, en un peu plus de deux semaines, dans les différents centre de détention du pays sont nés des mouvements massifs de révolte et de rejet de l’indolence complice de l’État et de ses sicaires gardiens de gendarmerie… Avec le temps, ces mouvements se sont dilués, mais la douleur de la perte et l’atrocité du massacre est resté tatouée dans la mémoire de lutte et dans la Résistance Subversive de ceux qui comme nous vivent la prison en tant que résultat de notre décision de combattre la normalité capitaliste, sa paix sociale, sa société carcérale…
– Aujourd’hui, après qu’ai été prononcée l’impunité et l’immunité des matons directement responsables de ce massacre par la justice du pouvoir, il ne nous reste que la voie autonome de la conscience et de l’action anticarcérale qui avance en construisant notre capacité d’autodéfense contre les agressions constantes, les répressions et les tortures que nous vivons à l’intérieur des prisons, naturalisées comme autant de pratiques normales ; quand elles ne sont en vérité que les manifestations de l’abus et du châtiment appuyés par le silence et l’indifférence de masse.
– Par ces brèves – mais pleines de sens – paroles, nous voulons exprimer notre solidarité directe avec toutes les familles qui ont perdu leurs êtres chers en prison du fait de la responsabilité directe des surveillants et des juges… Nous souhaitons saluer de tout notre respect celles et ceux qui s’organisent et luttent contre le présent et se rebellent contre toute forme d’autorité…
– Parce que la lutte contre la prison se fait ici et maintenant
– Parce qu’il n’existe aucune prison ni aucun châtiment qui soient capable d’en finir avec les pratiques et les idées de Rébellion et de Subversion
– Parce qu’aucune chaîne et aucune prison de haute sécurité ne dureront pour toujours !!
– TANT QU’IL Y AURA DE LA MISERE, IL Y AURA DE LA REBELLION !!
– Prisonniers de la guerre sociale : DE RETOUR DANS LA RUE !!
Freddy Fuentevilla, prisonnier subversif
Carlos Gutiérrez Quiduleo, prisonnier subversif mapuche
Marcelo Villarroel S., prisonnier libertaire
Juan Aliste Vega, prisonnier subversif
Prison de Haute Sécurité/Santiago-Chili
Dimanche. 7. Déc. 2014
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* Note de Contra Info : Le 8 décembre 2010, 81 détenus ont été tués par la gendarmerie chilienne dans la prison de San Miguel.
Plus d’information (en espagnol) sur ce massacre sur le blog 81 razones x luchar.
http://fr.contrainfo.espiv.net/2014/12/08/chili-communique-des-compagnons-du-caso-security-en-memoire-des-81-de-san-miguel/