Genève: Police et fascistes, c’est l’amour fou!

94614

Aujourd’hui, mardi 10 mars 2015 à 17h30, avait lieu à Genève un rassemblement contre l’expulsion d’un requérant d’asile blessé lors de l’incendie du foyer des Tattes en novembre dernier. 300 personnes étaient réunies devant les bureaux du Conseiller d’État en charge de la sécurité, Pierre Maudet, à la Place de la Taconnerie au cœur de la vieille ville. Après que les discours se sont succédés devant une banderole condamnant les renvois forcés de réfugiés, quelques manifestants ont quitté la place et se sont faits contrôlés par la police – alors même que le rassemblement était autorisé. Les manifestants décident alors de partir de manière groupée par la Grand Rue pour éviter tout abus de pouvoir policier.

Devant le café de l’Hôtel de Ville, certains manifestants reconnaissent Lucas Tersen, fasciste genevois qui a poignardé aux Bastions le chanteur d’un groupe de punk local lors de la Fête de la musique en 2012. Pas étonnant que celui-ci rôde en vieille ville, un nid pour les néo-nazis. Les manifestants commencent alors à scander des slogans contre cette pourriture brune. Immédiatement, plus de 15 policiers en armures surgissent de la cour du Grand conseil genevois pour protéger le-dit nazi qui s’était réfugié dans le café le plus proche.

La proximité entre la police genevoise et les millieux fascistes n’est plus à prouver. L’incident de ce début de soirée n’est qu’un exemple de plus à la longue démonstration de l’amour passionnel entre les forces de l’ordre et les réactionnaires les plus violents. Alors même que la police genevoise s’apprête à expulser – pieds et poings liés – un réfugié de 19 ans grièvement blessé lors de l’incendie d’un foyer propriété de l’État, elle n’hésite pas à faire barrage de son corps pour protéger la peste brune. La police n’est pas un simple service public qui protégerait le citoyen, c’est une milice armée qui défend les intérêts des riches, des puissants et des fascistes. Le tout, grassement payé.

(Article trouvé sur Indymedia)

Genève: Police et fascistes, c’est l’amour fou!