Le 5 juin 2013, des fascistes ont tué notre camarade Clément Méric.
Deux années ont passé et nous ne pouvons que constater que l’extreme droite continue de déverser sa haine, sa violence et son racisme partout en Europe. Nous n’oublions pas les coups de couteau reçus par Carlos Palomino en Espagne en 2007, l’assassinat de Pavlos Fyssas en 2013, et tous les autres tombés à cause des idées fascistes. Ces actions vont de pair avec la banalisation des discours racistes et xénophobes tant dans les medias que dans la politique institutionnelle.
La crise du capitalisme que nous traversons laisse place en Europe au développement de partis ouvertement fascistes et néonazis comme Aube Dorée en Grèce et les groupes nationalistes dans l’Est de l’Europe. Mais les partis traditionnels n’échappent pas à la résurgence des idées fascistes.
Il suffit de voir la politique menée par le Parti Socialiste depuis son arrivée au pouvoir : Les violences policières sont en augmentation et les libertés individuelles sont chaque fois plus bafouées.
Le racisme anti-rroms et l’islamophobie sont en constante augmentation. Clément était un militant qui croyait fermement en l’égalité, la justice sociale et la lutte.
Il détestait le racisme, l’homophobie et la violence d’Etat ; c’est un camarade qui avait décidés de lutter contre le fascisme, sur le terrain des idées comme dans la rue.
Et nous savons qu’il avait bien raison, la solution est dans la lutte et l’organisation collective à tous les niveaux : idéologique et culturel au quotidien.
On ne doit pas laisser la possibilité à l’extrême droite de s’implanter. Il n’y a pas de “liberté d’expression”, de “liberté de parole”… pour ceux qui nient toutes ces libertés.
Pour cela Clément et tous nos camarades victimes du fascisme doivent vivre dans nos luttes, pour l’égalité, pour la justice sociale.
Pour Clément et pour les autres victimes du fascisme il n’y aura ni oubli ni pardon, rien ne restera impuni!
Seule la lutte paie.
RDV le 04 Juin à 18h30 place Arnaud Bernard
Et à Paris le 06 Juin à 14h a Bastille