Luttes contre la gentrification, retour sur la Révolution espagnole, cycle sur la Révolution culturelle chinoise, etc. Rendez-vous au Rémouleur, au 106 rue Victor Hugo, à Bagnolet.
LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
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Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et aux archives) :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite.
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Vendredi 2 octobre de 16h30 à 19h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses, chômeurs et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Vendredi 2 octobre à 19h30
Discussion en présence de Claude Guillon autour de son livre “Comment peut-on être anarchiste ?“
C’est en militant et en écrivain que Claude Guillon tente de répondre à cette question, dans les articles, tracts et “posts” de blog réunis dans ce livre publié par Les éditions Libertalia. Sans égards pour les dogmes de la radicalité ou de l’anarchisme, et ceux qui les incarnent, il dialogue vivement avec les admirateurs de Noam Chomsky et les “casseurs” de Poitiers, ridiculise gentiment le père d’un anonyme célèbre (J. Coupat), et critique le goût déplorable des Femen pour la publicité, le mannequinat et les normes dominantes de la beauté. C’est néanmoins aux baudruches post-modernes qu’il réserve ses traits les plus acérés (Michel Onfray), ce qui nous vaut de belles pages polémiques, qui rappellent que de tout temps la critique et la satire servent le plaisir de la lecture. Comment peut-on être anarchiste ? D’abord en mettant à la disposition de toutes et tous une pensée – et une écriture ! – mordante, optimiste et jouissive.
Samedi 3 octobre de 14h à 18h
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement, sur des sujets comme l’anarchisme, le féminisme, la Commune de Paris de 1871, la révolution russe de 1917, la révolution espagnole de 1936, l’histoire du mouvement ouvrier, les bandits et autres pirates, les luttes contre la prison, etc.).
Mercredi 7 octobre de 16h30 à 19h30
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Vendredi 9 octobre à 19h30
Projection du documentaire “Paris grand capital” (François Lathuillière, 2015, 1h20, VOFR)
Derrière le périphérique, dans les villes de l’ancienne banlieue rouge, les usines ont fermé. Les terrains vagues jouxtent les pavillons ouvriers. Les marchands de sommeil ont laissé les immeubles se dégrader. Alors que Paris étouffe entre ses murs, les promoteurs immobiliers convoitent ces espaces en friche. Les mairies et l’État ont choisi de restructurer les quartiers à grande échelle. Pour les habitants – retraités, travailleurs immigrés, petits commerçants –, l’expulsion semble inéluctable. Des collectifs se forment pour tenter de résister.
Samedi 10 octobre de 14h à 18h
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Mercredi 14 octobre de 16h30 à 19h30
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Samedi 17 octobre de 14h à 18h
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Samedi 17 octobre à 19h30
Projection du documentaire “Ortiz, Général sans dieu ni maître” (Ariel Camacho, Phil Casoar et Laurent Guyot, 1996, 1h49, VOSTFR)
Tourné trois mois avant sa mort, enrichi de documents d’époque et d’images d’archives, ce film permet à Ortiz de retracer son périple, lui qui fut guérillero à Barcelone, membre de Los Solidarios puis de Nosotros, chef de colonne en Aragon pendant la guerre civile, puis soldat engagé en Afrique et en France pour poursuivre son combat contre le fascisme. Ortiz ne cache rien des contradictions engendrées par l’expérience révolutionnaire. En quelques mois, le vide de pouvoir politique a été rempli par les Soviétiques, qui phagocytèrent l’élan révolutionnaire et l’achevèrent en mai 1937. Ortiz au conseil d’Aragon, Garcia Oliver au ministère de la Justice et Durruti en butte à la militarisation ne surent éviter cette défaite. Autant Durruti devint un perdant héroïque, autant Ortiz eut à subir une mauvaise réputation dans la postérité anarchiste.
Projection suivie d’une discussion.
Mercredi 21 octobre de 16h30 à 19h30
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Samedi 24 octobre de 14h à 18h
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Mercredi 28 octobre de 16h30 à 19h
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”
RDV le 4e mercredi de chaque mois, de 16h30 à 19h.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif “Prenons la ville” propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 4e mercredi de chaque mois. Cette permanence permettra de faire ensemble le point sur l’avancée des projets et des problèmes qu’ils entraînent ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage(((A)))riseup(.)net
Jeudi 29 octobre et jeudi 5 novembre :
Regards rétrospectifs sur la révolution culturelle chinoise avec deux soirées de projection et discussion à partir de deux documentaires de Hu Jie, “archéologue” de l’ère maoïste (sa démarche cinématographique vise à préserver la mémoire de l’histoire chinoise méconnue et occultée par le discours officiel, en se fondant essentiellement sur les témoignages des survivants).
Jeudi 29 octobre à 19h30
Projection du documentaire “Affiches de propagande de la Révolution Culturelle” (Hu Jie et Ai XiaoMing, 2006, 1h05, VOSTFR)
En introduction, quelques éléments sur la révolution culturelle chinoise proposés par Hervé Denès, auteur notamment de “Douceur de l’Aube” (éditions de L’Insomniaque). Pour citer l’un des deux réalisateurs : « La Révolution Culturelle a été violente et sanglante. Mais des artistes se sont prêtés au jeu des coloriages, de la propagande maoïste, du “culte de la personnalité” de Mao, de sa déification. Affiches et interviews de leurs graphistes (et de quelques observateurs) montrent comment des tubes de peinture dégoulinaient les mensonges, pour recouvrir les taches de sang. » (Hu Jie). Que des artistes se soient effectivement “prêtés au jeu” nous semble un signe supplémentaire de la violence qui s’est exercée sur les Chinois pendant cette impitoyable lutte de pouvoir menée par Mao.
Samedi 31 octobre de 14h à 18h
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Mercredi 4 novembre de 16h30 à 19h30
Permanence infokiosque-bibliothèque
Accès libre à l’infokiosque (brochures et livres à prix libre) et à la bibliothèque (livres à emprunter gratuitement).
Jeudi 5 novembre à 19h30
Projection (suivie d’une discussion) du documentaire “Ne Pleurez pas sur mon cadavre” (Hu Jie, 2006, 1h10, VOSTFR)
Mémoire encore vive du début des exactions de la Révolution culturelle : c’est l’histoire de la directrice adjointe d’une école fréquentée par des filles de dirigeants, racontée par son mari qui a collecté ses traces et le peu de témoins qui acceptent d’en parler. Cette directrice avait, par ailleurs, activement participé à la révolution et à la mise en place du régime « socialiste » ; elle a été torturée et battue à mort par ses élèves à coups de bâtons de bois cloutés en août 1966. Seconde victime de cette campagne lancée par Mao pour restaurer et affermir son pouvoir, elle sera la première enseignante assassinée d’une série qui va atteindre la centaine rien que pour ce mois d’août dans le secteur ouest de Pékin.
Le programme en PDF :
cahier – page par page