Février 2014 au Rémouleur (Bagnolet)

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LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)


https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
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Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque et à la bibliothèque) :
le mercredi de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
NB : il n’y a plus de permanence le lundi. Hé non.

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Samedi 1er février de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser face aux expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ?“. Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Vendredi 6 février à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Mercredi 12 février à 19h30
Rendez-vous du Collectif Prenons la Ville
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois à 19h30. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons… degage-onamenage@@@riseup.net

Mercredi 19 février à 19h30
Assemblée du collectif “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Chaque troisième mercredi du mois à 19h30. Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense.

Jeudi 27 février à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie” et projection du film “Très bien, merci” d’Emmanuelle Cuau, 2007, 1h40, suivie d’une discussion libre !
Alex (comptable) et Béatrice (chauffeur de taxi) forment un couple sans histoires. Mais un soir, Alex assiste à un contrôle d’identité musclé et refuse de dégager. Un engrenage implacable se met alors en marche : il se retrouve au poste, au chômage, et à l’hôpital psychiatrique. Nouvelle illustration de comment le corps médical peut prendre consciencieusement le relais de la police dans un processus répressif. Mais gardons-nous de limiter le pouvoir psychiatrique à ce seul mode de fonctionnement : il couvre un registre de nuisances bien plus étendu… C’est ce que nous tentons de mettre en évidence dans le cadre de cette permanence…
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.

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Et aussi, ailleurs :

Samedi 8 février à partir de 19h
au Transfo, 57 avenue Gallieni, à Bagnolet
Concert de soutien aux pirates somaliens emprisonnés
avec : Julie Colère (punk folk, Paname), Gasmask Terrör (hardcore, Bordeaux), Refugees of Rap (rap, Syrie-Palestine) et Singe des rues (rap, Ariège).

Dimanche 16 février à 17h
au CICP, 21ter rue Voltaire, Paris XIe
Concert de soutien au Collectif des Baras
avec : Lobster killed me (punk hardcore, Paris/Montreuil), Go !zilla (garage, Italie), Docteur Schultz Experience (rock’n’roll de proximité, Montreuil).

PDF - 319.9 ko
Affiche du programme de février 2014
PDF - 523.1 ko
Flyer du programme de février 2014
http://infokiosques.net/spip.php?article1091

 

 

 

 

 

 

 

Le Rémouleur (Bagnolet)

Local auto-organisé de lutte et de critique sociale

Les horaires d’ouverture du local :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite.

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni)
leremouleur ((A)) riseup . net

S’inscrire à la lettre d’info du local

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Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos… S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que, nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée…

Texte de présentation du Rémouleur

Le local contient une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition. Chacun peut amener des tracts, des affiches, des bouquins, des films…

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Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Les rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
RDV le 2e mercredi de chaque mois, à 19h30.
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. De faire ensemble le point sur l’avancée du projet de restructuration urbaine et des problèmes qu’il entraîne. De lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
ContactL’En-VilleVidéo-tract

Permanence « Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? » (brochure en cours de réactualisation du fait de nouvelles lois sur l’immigration). Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Permanence « Résister à la psychiatrie »
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins. Contact

  http://infokiosques.net/le_remouleur