Dans son bilan de l’année 2014, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des police) a observé un recours “de plus en plus fréquent” aux armes non-létales face aux létales. L’IGPN préconise l’abandon de cette arme dite « intermédiaire », à l’origine de trop nombreux incidents graves lors d’intervention des forces de l’ordre. « Nous avons recommandé de ne pas le garder et de le remplacer par un nouveau lanceur de balles plus précis », a déclaré aujourd’hui jeudi la directrice de l’IGPN à l’occasion du bilan de la police des polices. D’ores et déjà, les services du ministère de l’Intérieur travaillent sur un modèle très efficace à longue distance et qui serait modifié pour être employé sur une plus courte portée.
L’année dernière, l’usage du flash-ball dans les rangs de la police a diminué puisque les fonctionnaires l’ont utilisé à 556 reprises, contre 662 l’année précédente.Dès 2010, après plusieurs cas d’éborgnements, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait recommandé « de ne plus utiliser cette arme lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas très exceptionnels qu’il conviendrait de définir très strictement ». L’IGPN a dénombré l’année dernière 567 usages de pistolet à impulsion électrique de type Taser.
http://www.secoursrouge.org/France-L-inspection-des-police