Dawa everywhere against the maxi-prison!
Since the work began, the State is still determined to complete the maxi-prison project. It is raising the spectre of repression against those who fight. It must defend this huge investment, part of a greater plan of a dozen more new jails.
Its objective is obvious: lock more people up, for longer.
These measures are not only reserved for the prisoners inside. The turn of the screw is also spreading outside: harsher and harsher conditions of survival, thousands of people thrown out of benefits, new uniforms swarming around everywhere, surveillance cameras on every street corner … The maxi-prison is just the icing on the cake.
What then? Either we let ourselves be locked up in our shitty lives, or we attack, with the means we consider suitable, all those who are forging a barrack-style existence for us: from the builders, architects, engineers and services providers of the maxi-prison, to the policy makers responsible, and all those who make money from the business of security and confinement.
But also by disrupting their order, adding our wayword touch to this city that they would like to have policed and with no life other than that of merchandise.
It is not by coating our struggle with a new coat of paint that we’ll put a spoke in their wheels. On the contrary, what they have to fear is a movement that escapes them completely, where small groups, with no political party or leader, decide for themselves where and how to attack.
No recipe, but a mixture with an explosive potential: a diffuse uncontrollable proliferation which, through self-organization and direct action, can knock down the walls they are building around us.
Let’s rip against all those who put bars on our lives!
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Translated by Act for freedom now!
via:http://www.lacavale.be/spip.php?article276
http://actforfree.nostate.net/?p=21760
[Affiche] Du dawa partout contre la maxi-prison !
Du dawa partout contre la maxi-prison !
A l’heure du début des travaux, l’Etat reste toujours bien décidé à réaliser son projet de maxi-prison. Il agite le spectre de la répression contre celles et ceux qui luttent. Il faut bien qu’il défende cet investissement gigantesque, faisant partie d’un plan plus grand encore d’une dizaine de nouvelles taules.
Son objectif est clair : enfermer toujours plus de gens pour toujours plus longtemps.
Ces mesures ne sont pas réservées aux seuls prisonniers du dedans. Dehors aussi, le serrage de vis se généralise : des conditions de survie toujours plus dures, des milliers de gens virés du chômage, de nouveaux uniformes qui pullulent, des caméras de surveillance à chaque coin de rue… La maxi-prison n’est que la cerise sur le gâteau.
Alors, quoi ? Soit on se laisse enfermer dans nos vies de merde, soit on s’attaque par les moyens qu’on estime pertinents à tous ceux qui sont en train de nous forger un quotidien de caserne : des constructeurs, architectes, ingénieurs et prestataires de service de la maxi-prison, jusqu’aux décideurs politiques qui en sont à l’origine, en passant par tous ceux qui se font du fric sur le business de la sécurité et de l’enfermement.
Mais aussi en perturbant leur ordre, en ajoutant notre touche de bordel à cette ville qu’ils voudraient policée et sans autre vie que celle de la marchandise.
Ce n’est pas en monnayant notre lutte pour quelques aménagements de façade que nous leur mettrons des bâtons dans les roues. En revanche ce qu’ils ont à craindre, c’est un mouvement qui leur échappe complètement, où de petits groupes, sans parti politique ni chef, décident par eux-mêmes où et comment attaquer.
Nulle recette, mais un mélange qui a un potentiel explosif : un foisonnement diffus et incontrôlable qui, par l’auto-organisation et l’action directe, pourra venir à bout des murs qu’ils nous imposent.
Déchaînons-nous contre tous ceux qui mettent des barreaux à nos vies !