Le week-end du 6 et 7 février, un appel européen lancé par PEGIDA (« Européens Patriotes contre l’Islamisation de l’Occident », mouvement allemand d’extrême-droite et raciste), relayé par un certain nombre de groupuscules fascistes français, appelle à “sauver notre pays de l’invasion migratoire”. Cet appel coïncide avec l’anniversaire du soulèvement du 6 février 1934, où des ligues fascistes avaient tenté de renverser le gouvernement français de l’époque. Cet appel s’inscrit donc clairement dans une histoire et une filiation politique d’extrême-droite.

Or, aujourd’hui comme il y a 80 ans, l’extrême-droite menace, dans la rue et dans les urnes. Elle emploie les mêmes méthodes de division, d’instrumentalisation des peurs sociales. Aujourd’hui, elle surfe sur la stigmatisation des musulman-e-s ou considéré-e-s comme tel-le-s, en instrumentalisant la peur du terrorisme ou le féminisme ; elle surfe sur le rejet de l’immigration et prône la fermeture des frontières comme solution en désignant les migrant-e-s comme responsables de tous les maux.

Face à cela, nous opposons la solidarité avec tou-te-s les migrant-e-s, avec toutes les victimes de l’islamophobie et de tous les racismes quels qu’ils soient. Nous défendons le projet d’une société débarrassée de l’extrême-droite et des idées réactionnaires.

Ne leur laissons pas la rue, même une journée.

http://lahorde.samizdat.net/event/paris-mobilisation-antifasciste/?instance_id=2247