México: Ataque explosivo a sucursal bancaria – es/fr

detona

Nota de Contra Info: Comunicado que nos fue enviado el 6/3/2015 junto con la breve introducción.

El siguiente comunicado se nos hace llegar para su difusión, el cual reivindica el ataque explosivo en la madrugada del 6 de marzo a una Sucursal bancaria (Banamex) ubicada en el Municipio de Ecatepec de Morelos México; sobre la vía Morelos casi esquina 9 de Junio frente al deportivo Siervo de la Nación. Aclamamos por la destrucción total del capital y de toda la civilización bajo el yugo actual en que se encuentra. Pugnamos y accionamos directamente por la liberación total. Coincidimos en que la guerra es aquí y ahora socialmente y contra nosotrxs mismos. Solidaridad con todos los compañeros anarquistas presos alrededor del mundo.

Año 2015.

“…y diríamos que no hay creación sin destrucción. La noción misma de traer alguna nueva belleza a la vida implica que una fealdad anterior ha sido barrida del lugar o volada en pedazos. La belleza se define a sí misma en parte (pero precisamente) destruyendo la fealdad que no es ella. “
Hakim Bey

A todxs los que luchan por la libertad.

A todxs los afines.

A los compañerxs refractarios en todo el mundo.

A quienes piensan en acción salvaje más que en esquemas bien probados.

Más allá de la lucha convencional que se da todos los días en las calles y que temerosamente se propone paso a paso a combatir el sistema político mediante las tácticas gastadas y engañosas de los activistas sociales “bien portados” dentro del marco de la legalidad; nosotros decimos que la acción frontal de combate a los símbolos del capital está en marcha a diferentes niveles de intensidad. Hemos reconocido que nosotrxs formamos parte de la guerra social implementada desde todos los niveles del Estado; desde la sumisión del estudiante y del obrero al entorno impuesto del rol social, hasta las decisiones empresariales del capital que tienen como consecuencia hambre y miseria, la guerra está aquí y es un deber con nosotros mismxs afrontarla como tal.

Tenemos la afinidad de decir que nuestra clandestinidad permea más allá y a pesar de nosotrxs mismos, pues no estamos dispuestos al pensamiento doctrinario y su consecuente inactividad diaria esperando la verdadera organización de masas. ¡Que estalle la ciencia positivista misma! con todos sus imperativos categóricos dueños de la verdad absoluta, concretamente ansiamos destruir no solo los símbolos de capital y del dinero; sino también aquellos que representan la verdad deontológica de está sociedad. La guerra es contra las instituciones de la opresión, llámesele , juzgados, cárceles, escuelas, institutos de investigación, hospitales psiquiátricos de la mente,  cuarteles y los lugares habituales donde se refugian   los políticos y empresarios.

No nos reivindicamos como un parámetro o íconos a seguir, nuestra acción es aquí y ahora y no idealizamos acontecimientos históricos progresistas que nos impidan acertar al verdadero enemigo; más aún, que nos lleven a lidiar con los enemigos al lado de nosotros, titubeando el momento oportuno para pensar en su aniquilación. La estructura del poder es visible y a cambio de él, nosotros nos mantenemos en la invisibilidad del momento, estamos aquí y en otros lados, somos temporales pero también permanentes, llevaremos la acción consecuente hasta donde nosotrxs mismos lleguemos. No nos arrepentiremos de inflingir los golpes necesarios, seremos los incómodos, los que todxs niegan, pero los que actúan bajo la linea rota de la opresión. Alcanzaremos por todos los medios posibles luchar por la libertad.

Aprovechamos para saludar solidariamente a todxs los compañerxs presos en la diferentes prisiones del mundo. Tengan por seguro que vengaremos su encierro. Al compa Nikos Maziotis, al Compa Chivo, a Tamara Sol, a Diego Ríos, a Fernando Barcenas, a Fernando Sotelo, a todos los compas chilenos, y a todos los compas en fuga clandestina, en especial a Felicity Ryder y al compa Mario Tripa, a los compañeros en las prisiones griegas e italianas.

¡Guerra social y guerra contra nosotrxs mismos!
Por la expansión del caos y de la insurrección.

*Célula Urbana de Acción Inmediata “Iknoyotl”

http://es.contrainfo.espiv.net/2015/03/06/mexico-ataque-explosivo-a-sucursal-bancaria/

 

Mexique : Attaque explosive contre une succursale bancaire

Note de Contra Info : nous avons reçu le texte suivant par mail le 6 mars, accompagné de la courte introduction qui le précède.

Le communiqué suivant nous a été adressé pour sa diffusion, et revendique l’attaque explosive à l’aube du 6 mars dans une succursale bancaire (Banamex) située dans la commune de Ecatepec de Morelos México, dans la rue Morelos, presque au coin de la rue 9 de Junion, en face du centre sportif Siervo de la Nación. Nous appelons à la destruction totale du Capital et de toute la civilisation sous le joug actuel auquel elle est soumise. Battons-nous et agissons directement pour la libération totale. Nous pensons que la guerre est ici et maintenant socialement et contre nous-mêmes. Solidarité avec tous les compagnons anarchistes autour du monde.

An 2015.

…disons qu’il n’y a pas de création sans destruction. La notion même d’apporter quelque beauté nouvelle implique que l’ancienne laideur doit être rejetée ou détruite. La beauté se définit elle-même en partie (mais de manière précise toutefois) en détruisant la laideur qui n’est pas elle-même.

– Hakim Bey

A tous ceux et celles qui luttent pour la liberté.

A toutes nos affinités.

Aux compangnon-nes réfractaires du monde entier.

A celles et ceux qui pensent en action sauvage plus qu’en schémas bien réglés.

Au-delà de la lutte conventionnelle que l’on mène chaque jour dans la rue qui se propose craintivement de combattre pas à pas le système politique à travers les tactiques dépassées et trompeuses des activistes sociaux « bien sur eux » au sein du cadre de la légalité, nous décidons que l’action frontale de combat contre les symboles du Capital est en marche à différents niveaux d’intensité. Nous avons reconnu que nous faisons partie de la guerre sociale instaurée par tous les niveaux de l’État : de la soumission de l’étudiant et de l’ouvrier au conditionnement imposé du rôle social, jusqu’aux décisions commerciales du Capital qui ont pour conséquence la faim et la misère, la guerre est ici et c’est un devoir envers nous-même que de devoir l’affronter en tant que telle.

Nous avons l’affinité de dire que notre clandestinité imprègne au-delà et malgré nous-mêmes, car nous ne sommes pas disposés à la pensée doctrinaire et à sa conséquente inactivité quotidienne en attendant la véritable organisation des masses. Que parte en miettes la science positiviste et tous ses impératifs catégoriques détenteurs de la vérité absolue. Concrètement, nous cherchons à détruire non seulement les symboles du Capital et de l’argent, mais aussi ceux qui représentent la vérité déontologique de cette société. La guerre est contre les institutions de l’oppression, qu’elles se nomment tribunaux, prisons, écoles, instituts d’enquête, hôpitaux psychiatriques, casernes ou les lieux habituels où se réfugient les politiciens et les patrons.

Nous ne nous revendiquons pas comme un paramètre ou des icônes à suivre, notre action est ici et maintenant, et nous n’idéalisons pas des événements historiques progressistes qui nous empêchent de cibler le véritable ennemi. Et même plus, qui nous portent à combattre avec nos ennemis à nos côtés, hésitant au moment opportun pour penser à son annihilation. La structure du pouvoir et visible et au contraire de lui, nous nous maintenons dans l’invisibilité du moment, nous sommes ici et ailleurs, nous sommes temporels mais aussi permanents. Nous ne nous repentirons pas d’infliger les coups nécessaires, nous serons les inconfortables, ceux que tous et toutes rejettent, mais qui agissent sous la ligne droite de l’oppression.
Nous réussirons par tous les moyens possibles à lutter pour la liberté.

Nous en profitons pour saluer solidairement tou-te-s les compagnon-nn-e-s incarcéré-e-s dans les différentes prisons du monde. Qu’ils sachent que nous vengerons leur enfermement. Au compagnon, Nikos Maziotis, au Compa Chivo, à Tamara Sol, à Diego Ríos, à Fernando Bárcenas, à Fernando Sotelo, à tous les compas chiliens et à tou-te-s les compagnon-ne-s en fuite clandestine, en particulier Felicity Ryder et le compa Mario Tripa, aux compagnons dans les prisons grecques et italiennes.

Guerre sociale et guerre contre nous-mêmes !
Pour l’expansion du chaos et de l’insurrection.

*Cellule Urbaine d’Action Immédiate “Iknoyotl”

http://fr.contrainfo.espiv.net/2015/03/07/mexique-attaque-explosive-contre-une-succursale-bancaire/