A Marseille, les travailleurs sans-papiers au piège des frontières urbaines (fév 2009)
La porte d’Aix est certainement le point d’entrée et de sortie de Marseille le plus remarquable : dans quelle autre ville une autoroute s’arrête/commence-t-elle au pied d’un arc de triomphe ? Le flot incessant des voitures qui s’y embouteillent allègrement donne à la police d’excellents prétextes pour y pratiquer des contrôles routiers quasi permanents : ceintures mal attachées, clignotants défectueux, franchissement de feux orange un peu trop rouge, vérification d’assurances… Des mauvaises langues parleront également de délits de sale gueule – au-delà de l’état douteux d’une carrosserie. Ah bon ? Continue reading No Borders Brochure (2009)→
« Regarde sur le toit, au coin de la rue : le petit œil sournois et pivotant de la caméra électronique observe : il sait combien est fragile l’ondulation lente des flux, combien elle peut être semblable aux premiers mouvements d’un magma volcanique, combien le désir et la communication réelle peuvent échapper au quadrillage totalitaire, en pénétrer les circuits pour le porter à son point d’explosion. Mais il ne peut savoir d’où viennent les percées de la praxis moderne et, le manipulateur de la caméra est incapable d’utiliser les capacités de son appareil qui lui échappe : il cherche peut-être encore Ravachol en train de poser ses bombes. Le flic Paulo, vit soudain sur l’un de ses 300 écrans dont il avait la charge, apparaître une forme étrange, aux angles aïgus, qui envahit rapidement l’écran et… plus rien ! Quelque intelligence interstellaire ? Un pavé ? Un inspecteur mène l’enquête… »
extrait de l’Internationale Nexialiste n°2 Détournement, téléchargeable sur basse intensite
«Dobbiamo abbandonare ogni modello, e studiare le nostre possibilità» E. A. Poe
Le note che seguono nascono da un’esigenza: quella di riflettere assieme sulla situazione attuale al fine di trovare il filo di una prospettiva possibile. Esse sono il frutto di diverse discussioni in cui si sono mescolati il bilancio critico di esperienze passate, l’insoddisfazione per le iniziative di lotta in corso e la speranza per le potenzialità esistenti. Non sono la linea di un gruppo in competizione con altri, né sottendono la pretesa e l’illusione di riempire i vuoti — di vita e di passioni progettuali — con l’accordo più o meno formale su alcune tesi. Se conterranno critiche spiacevoli non è per il gusto fine a se stesso di muoverle, bensì perché credo sia urgente dirsi anche le cose spiacevoli. Come tutte le parole di questo mondo, esse avranno un’eco solo in chi avverte un’esigenza simile. Insomma, una piccola base di discussione per capire cosa si può fare, e con chi. Continue reading ALL’ARIA APERTA Note su repressione e dintorni (it/fr/en/nl) 2004→
A la suite du vol de dynamite à Soisy-sous Etiolles, les camarades Faugoux, Chalbret, Drouhet et Etiévant furent poursuivis devant la cour d’assises de Versailles.
Simone Weil was one of the most remarkable women of the twentieth, or indeed of any other century. I have great sympathy for her, but sympathy is not necessarily congeniality. It would be easier to write of her if I liked what she had to say, which I strongly do not. Continue reading Simone Weil – Réflexions sur la barbarie (fragments) en/fr→
François Claudius Kœnigstein, dit Ravachol (Ravachol, un de ses surnoms, est le nom de sa mère) est né le 14 octobre 1859 à Saint-Chamond (Loire, France). Miséreux, il était devenu anarchiste en pensant que l’origine de la misère et des inégalités sociales se trouve dans les fondements mêmes de la société capitaliste et hiérarchisée. Le refus de son sort le conduisit à voler les riches, d’abord sans violence, puis avec assassinat. Révolté par l’injustice de condamnations à l’encontre de militants anarchistes, il dynamite en mars 1892 le domicile de leur juge, puis de son substitut. Mais, reconnu dans un café à Paris, il est arrêté quelques jours après ces deux coups d’éclat. Il est condamné au bagne à perpétuité, pour ses attentats, le 26 avril 1892 ; puis le 21 juin suivant, il est condamné à la guillotine pour meurtres. Le 11 juillet 1892 à Montbrison, la célèbre machine à tuer lui tranche le cou.
Le texte suivant a été écrit par Ravachol pour être prononcé lors de son procès, le 21 juin 1892. Cela lui a semble-t-il été interdit. Voici ce que rapporte Emile Pouget dans un article intitulé “Ravachol” paru dans Le Père Peinard n°172 du 3-10 juillet 1892 : « Ravachol avait une sacrée envie de coller son grain de sel dans la défense, non pour se défendre, mais pour s’expliquer. Y a pas eu mèche, nom de dieu ! A la quatrième parole, le chef du comptoir lui a coupé le sifflet. Sa déclaration n’est pas perdue, nom d’une pipe ! ».
The Homes not Jails (HNJ) San Francisco chapter was formed in 1992 in response to the reality that while there are huge numbers of homeless folks on the streets, vacant houses in the city go empty for months or years. Through covert housing takeovers, public building occupations, and direct action, HNJ aims to fulfill the basic human right to free and safe housing for all. As they case the streets for houses to put people up for the night, HNJ is influenced by slogans like ‘property is robbery’ and ‘property is violence’: “There’s people out in the streets every night that are being hurt- people that are starving, dying, getting harassed by police…how is that not violence when there are all these homes that are owned but not being used?” Continue reading Interview with Homes Not Jails! (en/fr)→