Continue reading Aux Anarchistes !
Aux Anarchistes !
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Par Albert Libertad (1905)
L’ordre social ne forme qu’un bloc. Un bloc de même fonte.
On peut, selon les teintes, donner à chaque veine un nom différent.
On y trouve la veine du capitalisme, la veine du cléricalisme, la veine du militarisme et bien d’autres encore. Mais on ne sait porter un coup de pioche contre telle veine sans toucher telle autre tant elles s’entrecroisent, se mêlent, se mélangent. Elles viennent d’une même coulée.
Continue reading La bonne discipline
Par Albert Libertad (1905)
Un affichage officieux vient d’être fait.
L’autorité, en cette circonstance, a abandonné le blanc sale de ses appels officiels ; elle a respecté le rouge, symbole des révolutionnaires ; elle a laissé le système de la bande transversale aux concerts et à la Bourse du travail.
Continue reading Le troupeau des jaunes
LE RETIF
The word society is synonymous with a group. Today most men constitute an immense grouping that, though subdivided into an infinite number of sub-groups (races, nationalities, social classes, ideological groups) can nevertheless be considered as a whole. It is this whole, this formidable collectivity that we designate with the word society.
Continue reading The Individualist and society
Anne Steiner
(2008)
[Traducción: Diego L. Sanromán]
En los trabajos que reconstruyen la génesis del movimiento feminista apenas se citan las figuras de las mujeres anarco-individualistas de principios del siglo XX. Tal vez, porque, siendo hostiles tanto al régimen parlamentario como a la relación salarial, se mantuvieron al margen de los combates emprendidos por las feministas de la Belle Époque para la obtención del derecho al voto y por la mejora de las condiciones de trabajo de las mujeres; y acaso también porque, con excepción de artículos publicados en la prensa libertaria y de algunos panfletos hoy olvidados, dejaron pocas huellas escritas.
Continue reading Las militantes anarquistas individualistas: mujeres libres en la Belle Époque
It constitutes the basis of every animal mentality. Being necessary, it is legitimate. “Legitimate” — such picturesque language. In truth, our language is poorly adapted to reality. I mean to say that, primordial and indisputable, it is beyond our good and evil; it is. We glimpse it in various forms that can be reduced to two essential forms, and this has allowed us to imagine a conflict between altruism and egoism: egoism of the weak, altruism of the strong.
Continue reading Egoism
The idea of war is on everybody’s mind nowadays. People are already calling up visions of battlefield horrors, towns on fire, corpses strewn along the roads, decimated regiments and famine and fear in the peaceful cities… Just imagining that a repetition of these sights is possible bewilders and stuns the population. War is beautiful in the stories of Ch. D’Esparbès and the novels of Captaine Danrit. War is glorious in the history books. In reality it is horrible and everyone knows it. The weak and spineless, just thinking about it, are quick to declare their love for peace…
Continue reading Their Peace
Near their tomb, in the middle of the gaudy wreaths and bouquets showily brought there, in the grass, in black letters on a red background, someone wrote one word: Germinal.
Continue reading The Cult of Carrion and other texts – Albert Libertad
Par Anselme Bellegarrigue (1850)
Ce gouvernement, je le mets en question pour ce qui me concerne, laissant d’ailleurs aux autres la faculté de le servir, de le paver, de l’aimer, et finalement de mourir pour lui. Mais quand bien même tout le peuple français consentirait à vouloir être gouverné dans son instruction, dans son culte, dans son crédit, dans son industrie, dans son art, dans son travail, dans ses affections, dans ses goûts, dans ses habitudes, dans ses mouvements, et jusque dans son alimentation, je déclare qu’en droit, son esclavage volontaire n’engage pas plus ma responsabilité que sa bêtise ne compromet mon intelligence. Et si, en fait, sa servitude s’étend sur moi sans qu’il me soit possible de m’y soustraire, s’il est notoire, comme je n’en saurais douter, que la soumission de six, sept ou huit millions d’individus à un ou plusieurs hommes entraîne ma soumission propre à ce même ou à ces mêmes hommes, je défie qui que ce soit de trouver dans cet acte autre chose qu’un guet-apens, et j’affirme que, dans aucun temps, la barbarie d’aucun peuple n’a exercé sur la terre un brigandage mieux caractérisé.
Continue reading Que le contrat social est une monstruosité